Hum.. Le titre? Je n'en ai encore aucune idée.. [ Prologue ]

Comme j'ai l'habitude de trouver le titre une fois l'histoire bien avancée, je n'en ai trouvé aucun pour l'instant. Je ne savais pas trop où mettre mon texte, alors je l'ai placé dans la catégorie où je trouvais qu'il avait le plus sa place. J'ai fait des fautes d'orthographe, j'en suis consciente, mais j'ai corrigé du mieux que j'ai pu. Ce roman m'est venu après un rêve que j'ai fait, je n'ai donc qu'une vague idée de la suite de l'histoire, je l'écris au rythme où l'inspiration me vient. Donc, trève de bavardage, voici le prologue. ^^



Les cieux s’ouvriront sur la bête et la chair offerte ne sera jamais restituée. Les loups reprendront ce qui leurs ont été enlevés et la vie sera arrachée à ceux qui ne veulent la donner. La race sainte des anciens refera surface ; tremblez humains, la noirceur sera maîtresse de vos destinées, apprenez à vivre, changer ou vous tomberez dans l’oublie éternel. Le brave peuple des loups-garous reprendra son pouvoir et ceux qui ne veulent s’y soumettre seront tués. Que la terre se prépare à recevoir la visite des anciens, leur vengeance sera terrible.

Londres, 1726

C’était maintenant ou jamais. Le sang battait à ses tempes à toute vitesse, elle avait l’impression de n’entendre que la cadence régulière de la mélodie répétitive tant le silence de la forêt était oppressant. L’obscur était maître de la forêt et la cime des arbres étaient teintées de noir puisque la lune ne diffusait qu’un mince rayon à travers les épais nuages foncés qui parsemait le ciel étrangement sans étoile. L’atmosphère était étouffante, on avaient l’impression d’avancer lourdement à travers une eau sombre, de l’encre noire et de s’enfoncer encore et toujours dans un abyme sans fond. L’air passant difficilement entre les poumons, à tout moment l’effet de bientôt sombrer dans l’inconscience était présent. En bref, c’était une nuit effrayante, une nuit où la plus petite parcelle d’espoir n’a pas sa place. Pourtant, à travers l’atmosphère étouffante de cette nuit d’octobre, une jeune femme court à en perdre haleine, comme si des ennemis invisibles la pourchassait. Sa longue robe d’une blancheur immaculée perçait l’obscurité comme si elle était cousue dans des fils provenant de la lune. Les reflets qui l’animaient avaient quelque chose d’inhumain et le mouvement rapide provoqué par ses jambes alors qu’elle courait accentuait cette impression. Sa longue chevelure d’un roux ardent captait les quelques éclats de lune qui filtrait à travers l’épaisse couche de nuage et ces mèches aussi flamboyantes qu’un coucher de soleil émanaient elles aussi dans la nuit sombre, point lumineux au cœur des ténèbres. Au loin, le hurlement caractéristique du loup se laisse entendre. Courir plus vite, ne pas baisser la cadence pour ne pas laisser la bête prendre le contrôle.

Pousser, toujours et encore plus loin, mais pourtant, les muscles tendus de ses jambes la faisait atrocement souffrir. Le feu brûlait ses poumons et sa bouche sèche comme désert au soleil menaçait à tout instant de lui faire exécuter le saut fatal. Elle le sentait, le bruit insistant de la cascade était de plus en plus présent, le son cristallin de l’eau qui tombent sur les rochers fatal, là bas, tout en bas, au pied de la montagne, au pied de ce qui serait sa dernière vision. Les longs voiles diaphanes qui composaient sa robe se mêlaient aux branches des arbres, et partout entres les sous bois on pouvaient apercevoir des morceaux de tissus blancs luisant sous la lune. La forêt flagellant sans pitié les membres dénudés de la jeune fille, ses branches se gorgeaient du sang de leur innocente victime, ajoutant à son malheur. Son dernier souffle, c’était peut-être celui qui montait lentement à travers sa gorge sèche, le bruit de l’eau martelant les rochers se faisait entendre de plus en plus fort. La chute finale serait pour bientôt, elle le savait. Encore quelques pas et les cailloux qui bordaient le bord de la corniche tombèrent dans un dernier plongeon, avant d’aller rapidement toucher le fond de l’eau. Entendant les cris du loup se rapprocher, elle sauta en adressant une dernière prière aux dieux. Ceux qui assistèrent à la scène ne virent qu’une pauvre jeune femme à la chevelure d’un roux ardent tomber de la falaise, sa robe blanche comme neige attrapant les derniers rayons de lune comme s’ils pouvaient la faire voler. Comme toute obsèques, le hurlement déchirant du loup se laisse une dernière fois entendre.