Le dernier instant d'un condamné

I
La beauté animale,
D’une jeune fleur du mal,
Charme une âme damné,
S’éteignant dans ses regrets.

A travers la fenêtre,
Le ciel est seul maître,
Des songes du condamné.

II
Le corps contusionné,
L’homme sombre tristement,
La souffrance effaçant,
Les mémoires de l’avant.

Quand vient l’ombre du soir,
Étrange silhouette noire,
Tranche violemment l’après,
Dans un Adieu muet.

III
La douceur d’un parfum florale,
Emplit une pièce obscur,
Tandis qu’un ultime râle,
Jette du sang sur les murs.