Je, Vous, Nuit,

Et p'tit'clin d'oeil à Arthur... Car JE EST UN AUTRE!

NB: poème que j'ai déjà publié ailleurs mais qui n'est pas terminé dans le sens où les deux strophes centrales sont à venir. Bien que ces quatre strophes se tiennent par elles-mêmes, il a le goût de l'incomplet.

beau et intrigant =)

Merci d'avoir déposé un com car ton message interrompt un black-out qui me pesait. On me dit que cet écrit dérangeait. Etrange qu'on reproche en poésie ce qu'on accepte et envie en nouvelles ou contes ou romans. Sentiment trouble pour moi, c'est un peu comme si King était vu comme un tueur d'enfants du fait de IT...
Intrigant, je ne fais qu'étaler un trio diabolique sur le papier, voire un quarté, en me glissant dans la peau d'un tueur dérangé. C'est mon absence d'ego qui se révèle ici même si j'ai consciemment tué l'image de quelqu'un, ce qui me pesait trop à l'époque.
Les deux strophes centrales qui manquent ( presque finies) tiennent de l'inversion des rôles où la perversion ne siège pas dans la brutalité, symbolisée par le loup-garou, mais de la douceur empoisonnée, l'étreinte de ce vampire, celui qui apparaît tels les autres.

PS: King! Les langoliers, WOW!

oula, en fait j'avais pas trop compris ca ! lol
Je le voyais comme une metaphore en fait, comme un couple autodestructif mais qui continue de s'aimer... mais ca n'empeche pas.
J'aime bien ce genre de "monde", malgre tout il faut croire. ^^ Ca fascine.

Oui! Un couple qui s'autodétruit. Oui, pas mal. Deux personnes en combat perpétuel et ne pouvant se séparer.
C'est une nouvelle façon de voir. C'est la sixième en fait. Une structure classique où on y fait vivre quelque chose de soi... ( je ne dis pas ça pour ton couple qui s'autodétruirait mais pour quelque chose que tu aurais vue chez d'autres personnes)
Et ce qui fait que l'inversion des rôles tiendrait aussi...

Et sinon, je l'ai voulu comme une métaphore effectivement.

Magnifique !!! Subliiime !!!
Pour ma part je voit tout à fait le vampire... ça fait un peu penser à cette merveilleuse trilogie russe : Les sentinelles de la nuit, les sentinelles du jour et ... (je ne me rapelle pas du titre du troisième)...
Bref, je disait juste ça au cas ou ça dirait quelque chose à quelqu'un. !!!

l0s a écrit:

Magnifique !!! Subliiime !!!

Et pourquoi pas divin tant qu'on y est... ^_^ !
Merci pour ton enthousiasme qui me va droit au coeur... Non! Pas un pieu!

Sinon, je n'ai pas lu cette trilogie dont tu parles. J'ai cherché sur google et on la trouve facilement.

alala tu veux pas etre mon coach de poésie XD

Magnifique rien a redire !

Eremir a écrit:

alala tu veux pas etre mon coach de poésie XD

HS: Coach! Comme tu y vas... Si un conseil puisque tu débutes, c'est celui-ci pour démarrer:
1- trouver le sujet,
2- lister les idées qui vont le développer, (une idée par strophe)
3 - ordre des idées ( agencement des strophes)
4- concernant les rimes, c'est mieux si les vers se font écho, enfin je trouve ( c'est ce que j'ai fait ici dans Je, Vous, Nuit, )
Et les pieds, c'est secondaire...

PS: Miss Los , Vampire, tu as raison, c'est vrai que c'est peut-être plus un texte dans ce sens à cause de boire votre vie????

Poème dérangeant oui...Mais tellement séduisant!
Mais...
non en fait, pas de mais...Ce poème me plaît, vraiment.

M.K

Citation :

Et p'tit'clin d'oeil à Arthur... Car JE EST UN AUTRE!

AAAaaaarrrrrrggghhhh !!!!!
J'en peux plus de la philooooo !!!

^^

Trés beau texte. J'adore, tout simplement.

Malicia a écrit:

Citation :

Et p'tit'clin d'oeil à Arthur... Car JE EST UN AUTRE!

Oui, petit clin d'oeil par bleui pour ses bleuïtés et aussi, l'usage des ; qu'il employait à volonté.
Mais ce rouge bleui, violet, dans ce paragraphe renvoie au viol mais dans mon esprit le viol de l'intime "vous (je) ne pouvez exister, je vous (vous me) l'interdis". Et non au sens simplement agression sexuelle. Comme ça peut être aussi le sang de ma plume, l'encre bleue.

Pour la philo, Je est un autre, ici et peut-être plus là pour ceux qui veulent découvrir Rimbaud et son Je. Mais on fait dire beaucoup de choses aux gens qui sont morts....

Sinon---> Blagounettes---> La compossibilité.

Ce week-end, je pense avoir terminé cet écrit. Non pas en rajoutant ces strophes que je pensais à tort manquantes mais en modifiant quelques vers.
Un jeu qui se joue à quatre... voire cinq,







(Et p'tit'clin d'oeil à Arthur... Car JE EST UN AUTRE!... et oui, il y a la même idée)

Un Je, un jeu qui se joue à quatre...

-Je, le papier ou la feuille, d'où "écorché" ou "écorchée", c'est selon; celui qui boit, le vampire donc :-E , et ainsi cette page blanche, feuille vierge, ce corps infernal pour l'auteur.
-Tu, l'encre, le sang de la plume.
-Vous, la plume (l'âme d'ange, le rachis) ou l'auteur qui est bien aussi une "plume". Cette plume, ce lycanthrope qui déchire... le papier.
-Il, l'écrit, le poème, encré dans ma folio... il = le fruit de l'écriture - L'écriture, cette action d'écrire = notre vie commune.

Et du "Nuit"... le bleu-nuit, la couleur de l'encre que je préfère, je pense. Ce bleu-nuit, ce cinquième. Ce qui peut aussi se continuer par l'écriture, le sixième?

Ce qui illustre ma conviction que ce qu'on écrit naît de deux parents:
- le conscient: je crois que c'est underground (ou van hesling?) qui en février dernier, initia ce jeu de rôle du serial-killer, la bête. Et de tuer symboliquement et violemment une belle femme... C'est que Kate Beckinsale est jolie mais ce n'est pas à elle que je pensais.
- l'inconscient: tuer la page blanche et de l'écorcher d'encre par la plume.

Il faut du temps pour avoir le recul nécessaire. Bien sûr, je ne nie pas ce côté altérité des sexes mais juste dans une certaine opposition de comportements.

ET

J'aimerais aussi que vous expliquiez vos écrits, ce forum est là pour ça aussi. Non?