Eric-Emmanuel SCHMITT

S'il vous fallait ne lire qu'un auteur, je vous conseillerai celui-ci puisqu'en ce moment, je me délecte de ses oeuvres et qu'il n'y a jamais eu de déception..
Professeur, dramaturge et surtout philosophe, ces livres brillent et on sort toujours différent...Avec une ouverture d'esprit magnifique.

- La Part de L'Autre : " L'auteur écrit une biographie romancée d'Hitler en parallèle avec une biographie uchronique d'Adolf H. Le personnage historique échoue au début du roman au concours d'entrée à l'École des Beaux-Arts de Vienne et commence à descendre le chemin qui le mènera à la direction du parti nazi puis de l'Allemagne. Adolf H, quant à lui, entre dans cette école et découvre un monde et des sentiments que son double n'a jamais connu d'après Schmitt.
Car, d'après Schmitt, « la minute qui a changé le cours du monde est celle où l'un des membres du jury de l'École des Beaux-Arts de Vienne prononça la phrase « Adolf Hitler : recalé. » »
Analyse
Par une humanisation nécessaire d'Hitler, l'auteur montre que le monde aurait pu être tout autre et que chacun de nous renferme un Hitler en puissance, une possibilité de faire le mal. Cette part que la plupart des hommes cache sans cesse, refoule, est considérée ici comme un prélude à la guerre, à la mort. L'auteur en abordant cette réflexion essaie de comprendre sans justifier pour ne plus revoir un tel drame sur notre planète.


- L'Evangile selon Pilate : Dans les jardins de Gethsemani, Jésus réfléchit à sa vie et aux derniers moments de son parcours. Surtout, il pense à ce qui arrivera le matin suivant. Quand les soldats viendront l'arrêter, le plan qu'il a mis au point avec Judas Iscariote pour faire connaître la parole de Dieu à tous, sera lancé. Mais Jésus doute : est-il vraiment le fils de Dieu ?
Deuxième partie. Le préfet romain, Ponce Pilate, explique par des lettres à son frère comment il a mené la mission de retrouver le cadavre d'un crucifié nommé Jésus. Cette disparition semble agiter les Juifs et la femme de Pilate qui a été convertie par le prophète en question.
Analyse :
Dans ce roman à deux facettes, l'auteur s'interroge sur les raisons de la trahison de Judas Iscariote et de son suicide. La justification de cette trahison rappelle l'apocryphe Évangile de Judas.En utilisant ensuite le personnage du préfet Pilate, Schmitt recrée le parcours du fidèle qui se convertit progressivement. Pilate passe ainsi du scepticisme (les compagnons de Jésus ont volé sa dépouille mortelle) à la tristesse de ne pas avoir connu le personnage et donc de ne pas pouvoir croire faute de l'avoir entendu. Sa femme conclut l'ouvrage de ces mots: « Alors, peut-être est-ce toi le premier chrétien », celui qui a la foi, la confiance.

LISEZ LES !

Tout ça pour dire que c'est un auteur formidable....Mais personne ne semble vraiment passioné !

Ben... en ce moment, je ne suis pas trop lecture... donc, je suis en mal de donner mon avis. Et pourtant les deux livres que tu proposes semblent passionants.
Demain peut-être???

Et il y en a de tellement géniaux !
Actuellement, j'ai proposé à la troupe du théâtre de jouer GOLDEN JOE, ce qui s'avère être une expérience assez géniale


"Etre ou ne pas être, Golden Joe ne s'est jamais posé la question. Avoir est son maître mot ; posséder sa seule préoccupation. Héritier d'un empire financier de la City londonienne, élevé au royaume du matérialisme intégral, il a le dollar pour credo, le profit pour raison d'être.
Pourtant, l'apparition spectrale de son père défunt sur l'écran de son ordinateur va bousculer sa belle assurance de machine à fabriquer de l'or. Tandis qu'il découvre les menées criminelles qui agitent sa famille, il s'aperçoit que l'homme n'est pas un robot dénué de sentiments.
Il n'avait jamais pensé qu'on pût aimer, souffrir, rire ou pleurer. Il comprend enfin qu'il y a quelque chose de pourri au royaume du capitalisme.
Survivra-t-il à cette révélation ? S'humanisera-t-il ? Cela vaut-il la peine de devenir humain ? "

Ha! le gros escroc! C'est Don Juan version moderne avec la statue du commandeur*... c'est ça quand on vise à un public inculte... donc crédule... EES = fin politique! je dirais même plus... c'est une recette à la TF1 pour ses émissions people genre ... enfin tu en parles dans ton blog...
Don Juan qui donna donjon, habitat du seigneur.... seigneur = don juan. Hein Cha-Cha!
Hé! Tu nous fais encore un plan à la Napier...?

PS: je t'aime quand même...

note: * = si vous voulez connaître le vrai sens de ces pièces DJ ... faites-moi signe...
Et justement...
Citation du 08.03.2009
Le bonheur forcé est un cauchemar. [ Amélie Nothomb ]
Sa tombe à pic...!

MDR !

T'es complétement barjo, mais bon, je te pardonne ! C'est ça qui est bon
Quitte à l'incendier de copiteur....Autant copiter la bonne oeuvre !

Pour Golden Joe, c'est HAMLET et pas Don Juan..Tss je crois que tu n'as pas assez regardé TF1

Si tu veux t'attaquer à Don Juan, prends "La nuit de Valognes" (je l'ai terminé hier soir à 1h)
Tu peux aussi prendre Freud, Diderot, Dieu même si tu es motivé !




EES est génial !

Ah! la Vautre! Sacré Spectre! N'empêche que c'est de la pompe...
Hamlet, Hamlet... Oui, bien sûr! Vu sous cet Angle... (Angles: tribus du nord de la Germanie qui, avec leurs cousins de Saxe, envahirent la Brittanie pour créer les Anglo-Saxons... total: on se fade les bretons depuis le 7ème siècle )
Je me suis toujours demandé si Hamlet n'était pas inspiré de l'histoire de Marc Aurèle, Commode et Maximus... mais un peu comme dans la Reine Margaux, n'est-ce pas un jeu classique de la conquête du pouvoir?

Help!
Qui saura laisser un commentaire afin que le ridicule ne soit plus sur moi par ma méprise? Ne plus être en première ligne...
Soyez sympas!

On te soutient dans ta luttre Franck ! Go on !

ma luttre?