Votes concours n°2

- Arrête...
- Mais je l'aime. Je l'aime à point c'est tout. Il est moi. Il est ma vie à lui seul.
- Comment peux-tu aimer quelqu'un dont tu ne connais pas les trois-quarts de l'existence ? Tu ne le connais que sous une certaine face. Tu connais le blanc mais pas le noir, ni encore le gris. Il a un rôle à tenir quand il est avec toi. Tu sais bien qu'il n'est pas ce que tu crois qu'il est. Tu sais bien que tu es amoureuse d'une image, d'un rêve, d'une utopie. Ce prince que tu crois charmant te détruit jour après jour.
- Ne dis pas ça... Tu ne le connais pas. Quand il est avec moi, regarde comme il est doux, attentionné, maladroit, étonnant et gentil. Il a mille et une qualités. Dans son domaine, c'est de loin le meilleur. Imagine les baisers qu'il me donnerait, imagine la vie que je mènerais avec lui. Juste pour la beauté de mes rêves, j'ai le droit de dire que je l'aime.
- Il est ainsi car il a un rôle à tenir. Il est payé pour être à tes côtés. Réfléchis, ouvre les yeux avant qu'il ne soit trop tard. Il ne t'aime pas, il ne t'aimera jamais. Tu es insignifiante pour lui. Ta relation est à sens unique et elle te détruit. Tu deviens folle.
- Je suis folle peut-être. Mais amoureuse. Folle amoureuse !
- Est-ce que espionner quelqu'un sans cesse, c'est l'aimer dans la définition même de l'amour ? Tu le suis à la trace. Tu es pire qu'une détective. Tu gardes chaque objet qu'il touche, tu restes postée des heures devant sa maison pour l'apercevoir sortant de chez lui. Tu as épuisé toutes tes ressources pour avoir des informations sur lui : internet et amis.
Tu es folle oui...
J'ai peur pour toi. Je ne vois aucune issue à cette relation. Désolé mais il n'en a rien à faire de toi. Jamais il ne sera dans tes bras. Jamais !
Alors arrête, le plus vite possible s'il te plaît. J'ai peur qu'il te rende malade.
- Je ne peux pas. C'est mon coeur qui décide pas ma raison...

I

Douce chaleur déshibitionniste
Psychose passagère
Hallucination coloriste
Souvenirs amères

Naturelle, artificielle, irréel
Elle emporte, transporte, téléporte
Elle emmène loin du conventionnel
Qu'elle qu'en soit ça sorte

II

Emprise irrépressible
Paranoïa incontrôlable
Délires incoercible
Souvenirs immémorables

Catatonie, hébéphrénie, disthymie
Elle raidit, horrifie, stupéfie
Elle condamne parfois au lit
Quand pathologique est la folie

De l’encre dans les veines


- Non !
- Je t’en supplie…
- Je t’avais prévenu que...
- Je ferai des efforts, je te le jure !
- Il est trop tard…

Isabelle voulait rester forte. C’est pourquoi elle ne se retourna pas lorsqu’elle ouvrit la porte d’entrée de son appartement et qu’elle en franchit le pas, abandonnant une partie sa vie, laissant derrière elle vingt-trois ans de son existence. Ce ne fût qu’une fois la porte fermée sur son mari agenouillé qu’elle s’effondra en larme. C’était fini… enfin fini…

Marc, lui, ne bougea pas. Les larmes ruisselaient encore sur son maigre visage. Il n’avait pas pu la rattraper, pas cette fois. Elle l’avait prévenu, plusieurs fois elle lui avait dit que si son métier d’écrivain passait encore avant elle, elle partirait pour de bon… Mais l’écriture était toute sa vie…

Marc se leva après quelques minutes et frotta ses genoux endoloris. Puis, comme après chaque coup dur, il se dirigea vers le bureau du fond… son bureau… son atelier… sa vie. Entré dans la petite pièce dominée par le marron et le beige mais qui avait perdu toute sa chaleur, il s’installa face à son ordinateur. Qu’allait-t-il faire de sa page blanche cette fois ? Sa femme lui traversa alors l’esprit et un sentiment de profonde colère s’empara de chacun de ses membres. Elle n’y comprenait donc rien ! Elle aurait dû savoir qu’elle ne serait jamais sa première priorité, pas avec l’écriture dans sa vie ! Puis un tout autre type de rancune prit sa place. C’était lui. C’était lui qui avait tous les torts ! Il avait mal choisi… il n’aurait jamais dû l’épouser ! Parce qu’il était clair depuis le début qu’elle ne l’aimerait jamais assez pour accepter de partager sa vie avec tous ses livres…

Mais où trouver la femme idéale ?


Les yeux rouges de Marc se posèrent alors de nouveau sur sa page blanche et un léger sourire satisfait naquit au coin de ses lèvres. Ses mains se dirigèrent vers le clavier et les mots vinrent d’eux même :

Lola était une jeune femme d’une trentaine d’année. Personne ne pouvait être indifférent face à tant de beauté, face à ce regard bleu océan mis en valeur par de longs cheveux noirs de jais dont la frange frôlait les sourcils…


- Bonjour Lola…

- Bonjour Marc

Après avoir tapé ces derniers mots, les doigts de l’homme désespéré quelques minutes plus tôt se décollèrent lentement du clavier. Et cette fois, un large sourire lui fendit le visage.

Les jours suivants, Marc ne sortit pas de chez lui. Plusieurs fois, alors qu’il discutait ou déjeunait en compagnie de Lola, il entendit le téléphone sonner au loin, ou les coups frénétiques frappés à sa porte. Mais il n’y fît pas plus attention. Lola avait besoin de lui pour vivre. Car au fil du temps, la jeune femme devint pour lui bien plus qu’une simple création. Elle existait, elle était là, près de lui, à chaque instant. Marc ne dormait presque plus, et lorsqu’il ne pouvait empêcher ses yeux de se clore, Lola parsemait ses rêves. Car Lola avait également envahi son esprit…

Une semaine après le départ de sa femme, Marc fût forcé d’admettre qu’il avait besoin de sortir pour s’approvisionner en nourriture. Enfilant une veste par-dessus les habits qu’il n’avait pas pris la peine de changer de la semaine, il s’excusa auprès de Lola, qu’il quitta à regret. Une boule logée dans le ventre, il descendit les escaliers de son immeuble à toute vitesse. Il entendit plusieurs fois ses voisins l’interpeller mais ne se retourna pas. Ce ne fût que sorti du bâtiment que ses jambes s’immobilisèrent. Appuyée près de la porte, une jeune fille tremblait de froid. Face à elle, une simple boîte de conserve lui servait à récolter les pièces de quelques passants généreux. Mais cette situation ne perturbait pas Marc. Non… il s’agissait de ses yeux. Deux magnifiques yeux bleus ornaient son visage blanc tels des joyaux sur une couronne. La jeune femme était blonde, mais il ne put s’empêcher de voir Lola, sa Lola.

Marc se tourna lorsque l’inconnue plongea son regard dans le sien. Puis d’un pas rapide, il se dirigea vers le supermarché le plus proche. Mais il s’arrêta de nouveau en chemin. Un costumier, qui s’était installé là quelques mois auparavant, avait exposé ses perruques en vitrine. L’une d’entre était longue et noire. Une frange la rendait particulièrement attrayante. Oubliant son but initial, Marc entra dans la boutique. Quelques minutes plus tard il en ressortit, la perruque à la main. Les provisions définitivement reléguées au second plan, il entama le chemin du retour, caressant dans un geste lent et régulier la perruque.

Arrivé devant son immeuble, son regard croisa de nouveau celui de la jeune fille aux yeux bleus.

- Bonjour, lui dit-il.

- Bon… bonjour, lui répondit-elle d’une voix cristalline et fragile.

- Vous avez froid ?

- Un… un peu…

- Vous voulez monter ? Je vous offre un café…

La jeune fille tremblante hésita un instant puis, sans faire attention au regard contemplateur de son soi-disant bienfaiteur, entra dans l’immeuble.

Marc monta d’un pas lent vers son appartement. La jeune mendiante le suivait, au même rythme, ses pas et les sien résonnant à l’unisson dans la cage d’escalier.

Arrivé chez lui, Marc s’arrêta. Son regard se posa sur son voisin, qui l’observait à travers l’entrebâillement de sa porte. Puis, le visage figé, inexpressif, il ouvrit la sienne et pénétra dans son appartement, suivi de son invitée.

- C’est… joli ici, commenta-t-elle timidement.

Marc se tourna vers elle et, les yeux plongés dans les sien, lui adressa un sourire.

- Merci Lola.

- Je… je m’appelle Célia…

Sans y faire attention, Marc se dirigea vers la cuisine, déposa la perruque sur la table et mit en route le café. Il traversa ensuite la pièce pour y ouvrir un tiroir et en sortit un petit flacon. Cette pauvre idiote avait oublié ses somnifères avant de partir…

- J’espère qu’elle passe les pires nuits de sa vie…, murmura-t-il tandis qu’il déposait la dose nécessaire de cachets au fond de la tasse prévue pour son invitée.
Quelques minutes passèrent avant que Marc ne réapparaisse. La jeune Célia, timide, était restée dans l’entrée. Perdu dans un autre monde, son hôte ne lui proposa pas d’avancer et lui déposa la tasse dans les mains.

- Merci…

Puis sans plus attendre, elle en bût le contenu. Frigorifiée, elle ne tarda pas à la finir. Marc, quant à lui, s’éloigna de nouveau vers la cuisine. Face à la pièce vide il attendit, droit, sa respiration lente et profonde pour seul son d’ambiance. Un bruit se fit alors entendre… un bruit de chute. Marc, le visage toujours inexpressif, se tourna et avança vers le corps étendu sur le carrelage. Sans réfléchir, il la prit dans ses bras et se dirigea vers le bureau du fond… son bureau… son atelier… sa vie. Il déposa lentement la jeune fille au centre puis, un par un, lui enleva ses habits. Lorsque ce fût chose faîte, il sortit un instant de la pièce pour en revenir avec la perruque noire. Délicatement, ou souleva la tête de Célia et la lui enfila.

- Comme tu es belle Lola…

Lorsqu’elle se réveilla, deux heures plus tard, la jeune fille tourna la tête frénétiquement dans tous les sens. Elle était nue, attachée, et des cheveux noirs lui descendaient sur la poitrine. Face à elle, assis contre le mur, l’homme qui l’avait accueillie la contemplait et avait allumé de nombreuses bougies autour d’elle, seule source de lumière de la pièce.

- Qu’est-ce que… qu’est-ce que…, paniqua-t-elle.

- Chut…, murmura Marc en déposant un doigt sur ses lèvres.

Puis il se leva et se dirigea vers sa pauvre victime qui se débattait, pleurait, criait.

- Laissez-moi ! Laissez-moi je vous en supplie !

- Tu n’as rien à craindre Lola…

Puis Marc s’agenouilla à ses côtés et sa main se dirigea lentement vers sa joue. La jeune fille se débattit de plus belle, hurla à la mort. Puis, alors que la main de Marc n’était qu’à quelques millimètres du visage de sa création, des battements se firent entendre à la porte d’entrée.

- Marc ! Ouvre cette porte ! Ouvre !

Isabelle… et elle n’était pas seule !

- Marc relâche là !

Elle savait ! Comment … Le voisin ! Il l’avait vu rentrer et cette fouine avait un don pour se fourrer dans ce
qui ne le regardait pas.

- Au sec…, s’écria Célia avant que Marc ne plaque sa main contre sa bouche.

- Ne t’en fais pas, lui murmura-t-il en se penchant vers son oreille. Ils ne nous sépareront jamais…

- Vous… vous êtes fou ! Relâchez-moi !

Marc se recula brutalement, les yeux écarquillés.

- Lola… Pas toi ! Tu… ne me trahiras jamais !

La jeune fille pleurait toujours, se débattant pour se détacher de ses liens.

- Jamais ! hurla Marc, le visage déformé par la rage.

Puis, sans réfléchir, sa main attrapa le cou de sa victime et le serra. L’étreinte se fit de plus en plus puissante, et Célia bougeait dans tous les sens, animée par le sentiment de voir sa vie la quitter lentement. Puis soudain ses efforts payèrent et le lien qui retenait ses mains se rompit. Se raccrochant à sa dernière parcelle de vie, elle serra les mains de son bourreau et ses ongles s’y enfoncèrent. L’homme se détacha, hurla, et bondit en arrière, renversant au passage plusieurs bougies, dont les flammes de propagèrent dans toutes la pièce.
Après les liens de Célia, ce fût la porte d’entrée qui finit par céder et un flot de policiers armés suivi du voisin curieux et d’Isabelle pénétrèrent dans la maison. Au bout du couloir les flammes s’échappaient de la pièce dans laquelle des cris terribles résonnaient. Lorsque les policiers arrivèrent, au bord de l’incendie, le mal avait été fait. L’homme affaibli tenait la jeune fille inconsciente entre ses bras. Il la lâcha rapidement, puis, tandis qu’un policier tentait de franchir le mur de flammes, il adressa un dernier regard à sa femme avant de s’écrouler à son tour.

Lorsque les pompiers arrivèrent et mirent fin à l’incendie, Isabelle retourna dans son ancien appartement afin d’éviter les questions des commères de l’immeuble. Le cœur serré, elle pénétra dans ce qui avait été sa chambre durant tout ce temps. Des heures durant, elle emballa les souvenirs de son mari dans des cartons. Ce fût pour elle l’occasion d’ouvrir une pochette qu’elle n’avait jamais vue. A l’intérieur, un paquet de feuilles étaient noircies d’étranges écrits, datant d’avant sa première rencontre avec son mari. La première page commençait ainsi :

Isabelle était une jeune fille d’une vingtaine d’année. Ses courts cheveux roux mettaient en valeur des yeux d’un vert émeraude d’une intensité rare…


Les membres tremblants, Isabelle se dirigea vers le miroir le plus proche et étouffa un sanglot. Elle n’observerait plus jamais ses yeux verts et ses cheveux roux de la même manière…

Horla-loi


Il y a des bruits de pas au-dessus de moi. Clac. Clac. Clac. Je pense qu'il s'agit du nouveau voisin. Il a dû tuer sa femme, cela fait longtemps qu'on ne l'entend plus gémir dans le hall de l'immeuble. Clac. Clac. Bong. Il a dû poser la cisaille avec laquelle il lui a découpé les os. Tchick. Tchick. Tchick...Silence. Je ne bouge plus. Je n'entends même plus ma respiration. J'étouffe mais je ne dois pas bouger, je ne dois pas faire de bruit, il pourrait descendre et m'attraper. Bang Bang Bang. Crac. Bang bang bang. Crac. Il est dans les escaliers, j'entends ses lourds pas et les marches qui grincent. Je dois me tapir dans l'ombre. Bang bang bang. Crac.
Il arrive...
Je suis caché sous la table de ma cuisine. Griiiiiiiiiinnnnn. Ma porte s'ouvre. Quelqu'un est entré dans ma maison. Ma ligne téléphonique ne fonctionne plus, je ne peux pas demander de secours. Il est là. Clap Clap Clap. Il s'approche. Il n'entre pas tout de suite dans la cuisine. Je ne bouge pas, je tremble. Clac clac clac. Mes dents s'entrechoquent. Sait-il ? Sait-il que je sais tout ça ? Tout à son sujet ? Que je sais que sa baignoire est maculée par le sang de son épouse. Que ses os reposent dans un linceul blanc. Le sait-il ? Est-ce pour ça qu'il s'est introduit chez moi? Il va me tuer. Je vais mourir ce soir. C'est inévitable. Inexorable. Je dois m'y faire. C'est la fin qu'attend tout le monde. Je me retourne. Je sens une présence dans mon dos. Il est là. Derrière moi. Il me regarde, j'en suis certain. Je dois me défendre. Je n'attendrais pas la mort, je ne le supporterais pas. Il y a un couteau au-dessus de ma tête. L'autre me regarde encore, je bondis sur l'arme et l'attrappe. Je me retourne et dévisage mon agresseur. Je ne le vois pas et pourtant, je sais qu'il est là. Je baisse les yeux. Il est minuscule et ses yeux sont diaboliquement jaunes. Ksssssssss. Il m'agresse, ses moustaches frémissent. Je dois agir. Je lève mon couteau mais il se trompe de direction et se plante dans mon bas-ventre. Il n'a pas bougé, le malin, et pourtant, je sais que c'est lui qui l'a dévié. Du sang jaillit de ma blessure, je revois quelques images : mon ex-femme, mon psy, le mot "Paranoïa" écrit à la craie sur un tableau noir, mon chat...
Mon chat et ses longues moustaches....

Qu 'est ce que la Folie ? Une maladie, un caractère, quelque chose d'invisible et d'étrange, quelque chose de puissant et de mauvais, ou bien un pays, un continent, une planète ?
Où se trouve la Folie ? Qui est fou ?
La Folie peut-être tout ça à la fois. La Folie peut être une maladie, un caractère, quelque chose d'invisible et d'étrange, quelque chose de puissant et de mauvais. La Folie n'est pas un pays. Ni un continent. La Folie n'est pas une planète. Mais la Folie est un univers. Oui, la Folie est l'univers. La Folie ce peut être des galaxies. Oui, la Folie est de partout. Pas dans un pays, dans tous. Pas dans une planète. Dans toutes. Nous sommes tous, ou avons tous, une part en nous, de Folie. Nous l'exprimons chacun à notre façon.
La Folie est invisible, tout le monde perçoit ses effets mais personne ne la voit. Personne ne la voit vraiment.
La Folie c'est aussi quelque chose de puissant et de mauvais, oui, ce qui rend puissant la folie c'est le fait qu'elle soit Invisible.
La Folie est une maladie. On ne peut pas guérir les gens de la Folie ( Oui, parce que 6 milliards de médicaments contre la Folie ça fait beaucoup ), Cela ne se soigne pas.
Des gens, disent, de personnes handicapées mentalement, ou de malade de paranoïa, schizophrénie, dédoublement de personnalité..... qu'ils sont fous. Et bien ces gens sont injustes. Car ils ne sont pas fou, ils sont malades.
La Folie ne doit pas être confondue avec la maladie.
La Folie, ce peut être un mobile. Oui, la plupart des meutriers, se font juger injustement. Oui, la justice est injuste. Elle les déclarent fou, deux ans d'hôpital psychiatrique et ils sont soit disant guérit, ils sortent et récidivent... Oui car leur Folie à eux, se trouve dans leur cerveau.
La Folie c'est aussi des expressions. La Folie est tellement celèbre qu'elle a eue le droit de créer ces expressions : " Tu es fou "
" Tu es atteinte " ; " Tu es cinglé " Et tellement d'autres encore.... Oui, la Folie a beaucoup de synonymes.
Que dire de plus sur la Folie ? La Folie a plusieurs sens, par exemple, voici des phrases :
" Voyant tant de menace à mon égard, je décidais de prendre la décision de m'assoir sur le Siège périlleux, peu importe ce qu'il allait se passer. Je sais j'étais un peu folle. Peu importe ce qui se passerait, je saurais. Je saurais, si c'est moi l'élue. L'élue pour retrouver le Saint Graal.
Je tirais le Siège. Je soupirais un bon coup et, je m'assis. Oui, je m'assis. "
La Folie c'est quelque chose qui nous fait faire des choses, ou dire des choses, incensées et bizarres.
Nous sommes tous un peu fous, d'une certaine manière....
Voilà, la Folie ce peut être beaucoup de choses...
La Folie est célèbre et complexe. Elle est aussi une grande source d'imagination.
Et pour finir, je vous conseille que, si vous voulez aller dans un hôpital psychiatrique du sud, ne faites pas tout le chemin pour rien, ils ont fermés après mon dernier passage, d'ailleurs je n'ai pas pu y envoyer Tam... Vous savez où il y en a un d'ouvert ?! Merci. xD
Oui je suis folle... et alors ? =)

__Douce folie d’une nuit démentielle.
__On s’active, on veut se sentir vivre.
__Y’a pas de fumée sans feu, mais nous on a rien fumé, on a rien pris, rien ingurgité, rien bu pour allumer ce feu intérieur.
__Il nous brûle et on s’envole.
__On a tous enfilé des vielles santiags et vissé des chapeaux râpeux sur nos cerveaux atteint de l’aliénation sublime.
__Et on cour, toi devant, toi qui nous guide. Et tu cours, tu cours à en perdre la raison, une raison que tu n’as déjà plus, qui s’envole avec ton être. Tu n’es plus, tu cours à t’en décrocher l’âme.
__Et maintenant, tu tournes, faisant voler tes jupons blancs. Et nous on te rattrape. On se sent vivre, enfin intense ! Et on tourne à notre tour. Les dernières limbes de nos esprits s’envolent dans les cieux étoilés. Il s’enfument dans les nuages et on tombe un à un dans un éclat de rire d’une inconscience merveilleuse.
__On te regarde, on t’admire. Tu rayonnes dans ton rôle de guide, tu voles, tu planes parmi nos cœurs débridés, tu es à cinq mille à l’heure, vingt mètre au-dessus du ciel et nous on te suit.
__Rien que des moutons sans raison, dans la ville qui se réveille au milieu de la nuit sous nos rires démentiels. Les immeubles autour de nous tournent et les fenêtres s’illuminent une à une en un crescendo que nos pupilles ne peuvent plus suivre. Et derrière chaque carré de lumière, une âme mal réveillée sourit devant le spectacle de notre folle joie, suivant avec envie nos farandoles délirantes.
__Soudain, notre égarement voit l’obscurité retomber peu à peu. On sombre alors, triste de voir ses âmes nous abandonner si rapidement. Mais c’est de courte durée. Le temps d’un ascenseur qui démarre ou d’un escalier qui se dévale et tu nous relève, pointant ton doigt de fée folle sur les dizaines de portes qui crachent une horde de pyjamas atteint à leur tour. Ils courent, volent et nous rejoignent.
__Notre folie contagieuse s’empare de la ville.

Vous prenez pas le chou
Contentez vous de rire
On fait partie de la communauté des fous
Purée de cacahuète

« Regarde, regarde comme il est facile de se laisser emporter…Ne lutte pas, tu sais bien que ça ne sert et ne servira à rien. Plus personne ne croit en toi, tu peux dériver autant que tu le veux. Autant que tu le peux. Délecte-toi de cette sensation de liberté qui soudain, contre toute attente, t’ouvre grand les bras. Blottis-toi dedans et oublie tout. Oublie et construits toi un autre monde. Oh…Tu vois comme c’est simple.
Pourquoi continues-tu à lutter contre tes chimères ? Espères-tu redevenir « normale » ? Essayes-tu, envisagerais-tu même d’être normale ?Ah, ce mot te fait rire n’est-ce pas.
Normale, normale, normale. On te bourre le crâne depuis que tu es toute petite avec ce mot. Parce que tu n’étais pas normale. Tu entends ça, tu n’es pas normale ma belle. Alors pourquoi continuer à porter les armes alors que tu as déjà abandonné il y a bien longtemps ?
...


Tais-toi ! Tais-toi ! J’ai envie de hurler ces deux mots. Je ne veux plus entendre cette voix dans mon esprit. Ce dédoublement de personnalité qui fait de moi une personne…folle. Non, je ne suis pas folle, je refuse d’être folle. Je ne veux pas être folle ! Regardez ce putain de monde dans lequel nous vivons ! Cette quête assoiffée du pouvoir et du contrôle du monde, ça c’est de la folie ! Laissez-moi, laissez-moi ! Les meurtres, les viols, les guerres ! C’est vous qui êtes fous ! Je ne suis pas folle. Pas plus que vous ! Non, non, non, non ! Pourquoi moi ? Pourquoi seulement moi à être folle ?...


Tu vois comme ce monde est injuste…il n’est pas fait pour toi, alors abandonne ! Abandonne, si tu n’es pas folle, abandonne !


Je me bouche les oreilles, et tombe à genoux. Non, je ne veux pas abandonner, je ne veux PAS abandonner. Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
C’est vrai que se laisser aller serait si simple, c’est vrai…rejoindre ces gens que seule moi puisse voir…Ca me fait peur…Ces hommes enveloppés dans leurs capes noires, qui me tendent leurs mains squelettiques, comme pour m’inviter dans leurs royaumes, la tête qui tourne…


Oui…après tout, pourquoi ne prendrais-tu pas cette main, cette seule main qui ne t’aies jamais été tendue ?…Allons, prends-la. Tu ne risques rien.
Prends-la. Et quitte ce monde. Choisis la facilité au combat. Allons, berce toi, contemple-toi dans ta folie, rassure-toi dans ta folie. Allons, souris, ris !


Mais, je n’ai aucune raison de sourire et de rire…


Oh, mais comme la vie est drôle pour les fous. Allons, ris, ris…Oui, c’est ça, oui, tu vois que tu y arrives ! Oui… encore plus fort. Ris !
Ris, et meurs ! »

Lina : Il est difficile d'expliquer ce que j'ai fais. J'étais dans un état second, oui, sûrement, j'étais quelqu'un d'autre. Je ne ressentais que cette obsession. Et oui, bien sûr, 45 kilos pour 1m60 c'est très correcte, même pour certains maigre ! Mais il faut penser à ma manière, tant que j'ai de la graisse, les kilos ne sont rien, c'est la graisse qui compte.
Cette graisse qui me tend la peau, qui lui donne des plis. Je ne pouvais plus la supporter. Elle me gênait plus que tout. Au début, je les fixais longuement de mon regard le plus transperçant, comme si c'était des esprits qui se baladaient dans ma chair. Puis j'ai commencé à les serrer fort entre deux mains, à ce moment je ne mangeais presque plus.
Je ne pouvais plus bouger sans sentir cette chose infâme et visqueuse se balancer en moi. Elle me chatouillait nerveusement comme si d'horrible vers se baladaient dedans sans ménagement. Partout dans MON corps ! Elle me gênait ! M'empêchait de dormir ! Elle hantait mon corps, une seule façon pour qu'elle laisse mon esprit tranquille. Me tuer.
Je le sais ! Je le sais ! Elle voulait mon corps ET mon esprit !
Chaque cellules de mon corps était de la graisse.

Mes dernières heures, je les vis dans la baignoire de ma salle de bain. J'avais aiguisé mon couteau, des cernes aux yeux, je fixais une dernière fois ses cellules de graisses.
Devant la glace face à la baignoire, je commençais à racler la peau de mon ventre, doucement je faisais découvrir ma chair.
Je ne pus continuer, après m'être coupée le sein droit et il me semble m'être évanouie après avoir perdu tout ce sang de graisse. A la dernière seconde, je crois avoir ressentit la douleur, elle me brûlait le corps et j'en étais euphorique ! Elle est en train de sortir ! Le démon sort ! Au revoir Graisse !
Oui, je sais, Monsieur le Dieu. Je suis folle.

Dieu : Non mon enfant, personne n'est fou...