"Tant que le coeur bat"

Après cette longue discussion avec monsieur Franck, je vous présente un tout petit extrait de mon roman 'tant que le coeur bat'.
Le héros, Michael, enseignant en histoire/géro d'une trentaine d'années et tombé amoureux de Raphaelle- surnommée Opale-, l'une de ses élèves au caractère bien singulier...
Dans ce passage, situé dans la 1ere moitié du roman, ils ont terminé de jouer au chat et à la souris, et se retrouvent sur le toit de l'immeuble dans lequel vit Raphaelle.
Bonne Lecture !

Je lui glissai les mèches qui cachaient son visage derrière les oreilles, et contemplai son visage encore humide. La tristesse de cette jeune femme la rendait encore plus belle. Elle me sourit, je lui rendis. Elle s'approcha alors de moi et posa ses lèvres sur ma joue droite. Instinctivement, je cherchai sa bouche et la trouvai sans grandes difficultés. Ce simple contact me fit l'effet d'un bonbon sucré. C'était comme l'accomplissemen d'une tâche qui durait depuis trop longtemps, l'éclat d'un désir camouflé depuis le début de l'histoire. Je me perdis alors à ce contact, l'entrainant avec moi dans un baiser plus sensuel et moins adolescent. Quand enfin, nos deux têtes se séparèrent, ce fut le silence qui de nouveau, reprit sa place.
- C'est cliché tout ça, lancai-je ivre de tout ce qui venait de se passer.
-Cette situation ? répondit-elle d'un ton élégament posé
- Ouais, cette situation.. Nous sommes des clichés vivants..Et même le paysage est cliché..
- Tu parles d'un homme et d'une femme qui s'embrassent sur un toit, au beau milieu de la nuit ?
- Je parle d'un professeur qui embrasse l'une de ses élèves sur un toit parisien, en pleine nuit, avec la tour Eiffel au loin. Je devrais envoyer un scénarion à Plus Belle La Vie, je pourrais les interesser...
- Tout n'est qu'une question de point de vue. Si tu changes l'angle de ta caméra, tu verras beaucoup d'autres choses.
- Comme quoi ?
- Le temps te le dira.
- C'est dingue, on ne dirait pas que c'est moi l'adulte ici..

Elle sourit et se blottit dans mes bras. Ensemble, nous regardâmes une bonne demi-heure la vue qui s'offrait à nous. Opale avait raison. Apres une petite reflexion, j'apercus un couple amoureux, bercé l'un par l'autre, en train de profiter simplement de la vie qui s'offrait à eux. Epuisée, Raphaelle ne tarda pas à s'endormir contre mon épaule. Je la regarfai rêver devant mes yeux. Elle avait un visage serein, les traits posés et son air enfantin renaissait enfin. Elle était cramponnée à mon avant-bras gauche, je le sentis s'engourdir mais ne bougeai pas, de peur de briser ce merveilleux tableau. C'est dans les alentours de trois heures du matin que, sentant l'amputation de mon bras necessaire, je caressai doucement la nuque d'Opale pour la reveiller. Toute endormie, elle souleva ses paupières encore lourdes en gémissant. Je sauvai mon bras et la portai jusqu'à la sortie. Elle se laissa faire et j'eus l'étrange impression de transporter un oisillon blessé. Elle se cala contre ma poitrine, ne semblant pas se rendre compte de la différence de niveau qu'il pouvait y avoir. Je me retrouvai bien embêté: une princesse dans les bras, et pas la moindre idée où pouvait être son château...


A suivre...
J'attends votre oeil expert en othographe, coquilles et autres fautes !
Et surtout, votre avis..

D'abord je te signale les fautes:p "C'est situation ?" c'est pas "Cette situation?" et aussi t'a oublié de le d' pour le d'où à la fin du texte^^
Ensuie les compliments:p Euh bah en fait j'adore ralala l'amour^^ Si tu l'édite j'achéte!

Alors...
il y a un "s" à ouais.

faute de frappe..."regarfai"-->je la regardais

"Je me retrouvai bien embêtér" --> embêté

Euuh voilà, je crois...

et puis, bha, de ce qui est de l'histoire...oui c'est cliché, mais ce sont des choses qui arrivent vraiment. Ce texte est beau, c'est très bien écrit, peut être trop court :p
En tout cas, il m'a beaucoup parlé...=S

M.K

Ah, merci !
A force d'avoir le nez desus, on ne voit plus rien ! =)
J'ai pris cet extrait, le plus cliché de toute l'histoire, exprès ...
héhé

Je ne sais pas pour regardai, je crois que c'est bon: passé simple= action courte, l'imparfait plutôt pour les actions qui durent.

Sinon,
Elle s'approcha alors de moi et posa ses lèvres sur ma joue droite. Instinctivement, je cherchai sa bouche et la trouvai sans grandes difficultés.
Non, un homme vivant cela aura une action de recul de prime abord, d'interrogation, sauf si bien entendu, il l'attendait. Or ce n'est pas ce sentiment que j'ai à la lecture.
Bien, petite histoire à grands rebondissements... mon petit côté voyeur y prend plaisir...

Et monsieur Franck te dit !

Exact, le premier reflexe est le recul, je prends note ! ...

Mais merci !

J'ai vu des fautes, mais j'ai aimé alors j'ai pas eu envie de prendre note !
Tu vois, dans un bon texte, les fautes ne me dérangent même pas ^^

Bon, j'avoue aussi que c'est un peu cliché mais comme le dit Necrophage, on se lasse pas de lire et relire des histoires d'amour, surtout quand ça se passe bien.
Perso, j'veux savoir comment ça finit ! Je sens bien la fin tragique là ^^

La fin sera tragique, mais chut !

Mais je ne vous en faites pas....Comme je vous l'ai dit, il s'agit DU passage cliché !

Et de revenir sur la situation, ils étaient tous les deux depuis quelques moments et donc ... forcément il attendait. Elle aussi, sûrement.
En plus ce toucher, ce contact, lui déplacer les cheveux. C'est un contact, ce n'est pas n'importe quoi, déjà dans le domaine de l'intime, de la relation intime.
Ou alors il faut savoir le paragraphe qui précède.

C'est une sorte de dispute le passage précédent...Et la mèche signe en quelques sortes, la fin de ce débat...

N'empêche que!

Je trouve le dialogue un peu maladroit.

"N'empeche que" quoi ??


Pourrais tu approfondir s'il te plait, Hope..

N'empêche que même si l'histoire de la mèche signifie l'arrêt de la dispute, c'est quand même un acte d'une intimité certaine, le contact, le toucher. Il n'y a plus de séparation affichée entre les deux corps d'une certaine façon... mais bon, ce n'est que mon sentiment. Peut-être trop de pudeur chez moi???

Disons que les 2 personnages ne se rencontrent pas pour la premiere fois et savent que leurs sentiments sont réciproques et de ce fait; ca autorise peut etre ce leger et premier contact

OK, pigé. La suite de regards prolongés et répétés...

Exactement !

Aussi, tel que je l'imagine, leur dispute serait donc l'expression de leurs réactions face à une situation qui durait et qu'ils ne pouvaient plus contenir. Ils ont donc choisi de manisfester leur agressivité face à cette impasse en s'engueulant mutuellement, une sorte de soupape. Et tel le lait sur le feu, impossible de contenir... Ce n'est pas pervers du tout; c'est même naturel. Ce qui n'est pas contraire à l'égoïsme du type à jouer le Nabab, le beurre, l'argent du beurre et le ... de la crémière. Et ce qui n'interdit pas non plus l'égoïsme chez elle mais lui est beaucoup plus vieux, il connait déjà la vie...

Franck a écrit:

Aussi, tel que je l'imagine, leur dispute serait donc l'expression de leurs réactions face à une situation qui durait et qu'ils ne pouvaient plus contenir. Ils ont donc choisi de manisfester leur agressivité face à cette impasse en s'engueulant mutuellement, une sorte de soupape. Et tel le lait sur le feu, impossible de contenir... Ce n'est pas pervers du tout; c'est même naturel. Ce qui n'est pas contraire à l'égoïsme du type à jouer le Nabab, le beurre, l'argent du beurre et le ... de la crémière. Et ce qui n'interdit pas non plus l'égoïsme chez elle mais lui est beaucoup plus vieux, il connait déjà la vie...

Ce qu'il y a de bien avec toi, Franck, c'est que tu n'as lu qu'un minuscule passage mais que tu anticipes très vite les actions antèrieures !
Tu l'as très bien dis, c'est une enguelade qui permet aux 2 personnages de commencer à se comprendre mutuellement.