Un Songe
Cela faisait des heures que j'étais assise dans les bois. À regarder, l'eau couler de la fontaine, les yeux vident de toute émotions. Pourtant, à l'intérieur, une me rongeait plus que tout.
Je la sentais s'emparer de mes pensées, de mon comportement. De moi... La tristesse avait prit place dans ma vie. Dans ma tête.
Il y avait une seule cause à cette... chose. Je pleurais la mort de mon amour. Enfaite, je ne pleurais plus, car cela avait déjà été fait depuis longtemps et j'avais passé le stade des pleures, des cris... Maintenant, je songeais.
Je songeais à ma vie sans lui. Elle serait sûrement, non, obligatoirement triste de désespoir, aussi colorée qu'une fleur dans une boite de métal froid et souillée.
Mon amour était, pour moi, comme la lumière d'un ver luisant qui aurait réussis à entrée, on ne sait comment, dans l'univers noir et froid de cette boite. Mais comme si elle manquait d'air, la lumière s'était éteinte, prenant, au passage, une grande partit de l'infime vie dans ce pot.
Me replongeant dans ce froid muet, dans cette obscurité déprimante et sans grand espoir.
Cette lumière était simplement ma source de joie, et sans elle, sans une autre lumière, je ne survivrais pas. Tout cela ne serait qu'une question – idiote mais simple – de temps.
Mais voici ma conclusion, après avoir passé un bon moment à songer.
J'étais cette malheureuse fleur, dans ce malheureux pot austère. Le lys qui avait perdu sa couleur à cause de ce noir sans lumière pour refléter ses teints. Sans couleur d'espoir.
Valait-il que je baisse les bras, en ne voulant plus attendre cette lumière, qui, si ça ce trouve se présentera tôt ou tard. Ou bien fallait-il que j'espère encore et encore...
Il y a toujours une chance, le destin vaut le coup d'attendre. Même si elle est de un sur cent million, il y a une infime chance que le un sur cent million soit nous. Tout le monde à un destin, tout le monde a un espoir. La seule chose qu'il faut savoir c'est que l'on doit simplement attendre sans le forcé.
Moi, je l'attendrais. Jusqu'à ma mort s'il le faut. Jusqu'à ce que mon corps ne supporte plus mon âme. A ma dernière seconde, le seule moment ou l'espoir de cette lumière s'en ira.
Loladanseuse