Je ne dors pas,
mes yeux ne se ferment plus,
s'élèvent au dessus,
de terribles voix.
Morphée est mort,
ma tendre aimée,
le sommeil s'endort,
et m'a tristement oublié.
J'ai fais trop de rêves, purs ou mélancoliques,
de haines tendres, de passions alcooliques,
J'ai fais trop de cauchemars, terribles et pesants,
Dans une errance effroyable dans le néant.
Le flot est doux, douce musique,
triste et ambiante, douce mélodie,
Je ne dors plus, elle m'obsède.
Le chant imposé fantastique
s'entête dans mon insomnie.
Et je m'oublie, fou, éphèbe.
Pourquoi ces enfants pleurent ?
Pourquoi leurs lamentations ?
Pourquoi ces images de souffrance et d'oubli ?
Pourquoi les murs ne sont que sang ?
Pourquoi cette danse macabre ?
Pourquoi cette indifférence ?
Pourquoi tes larmes ?
Pourquoi ce sourire ?
Le monde n'est plus, le rêve n'est plus,
plus rien n'existe si ce n'est ce néant qui m'accable,
Petite Poupée, pourquoi es-tu si pâle ?
Une à une, les choses disparaissent,
cet univers s'en va loin, si loin de moi.
Une à une, les mélodies s'encrent encore et encore dans ma tête,
Petite Poupée, pourquoi tu danses et danses encore ?
S'écoulent les gouttes qui flottent
dans le rythme las de tes larmes
Petite Poupée, pourquoi pleures-tu ?
Que t'ai-je fais ? Pourquoi n'ai-je pas le droit d'être apaisé ?
Le chant de l'Innocence est mort
le vol du corbeau brûlé sous une pluie vide de regret,
pourquoi ce monde s'écroule pendant ta danse ?
Pourquoi j'ai l'impression que tu me punis, Petite Poupée ?
Quel est notre empire de souffrance si tristesse n'est plus ?
Je te l'accorde, tout n'est qu'une illusoire déchéance des plus tordues,
J'ai osé croire en l'envol d'un dernier espoir,
donne moi ta main, mon ange,
ensembles nous continuerons de marcher dans ce cauchemar.
Insomnie Hallucinée