Voila,je vous met un texte que je viens d'écrire,j'hésite à en faire un roman ou une nouvelle,je voudrais vos avis pour savoir si cela vaut la peine d'en faire une histoire. Normalement il devrait s'agir du chapitre 1
Chapitre 1: Exécution:
L’ombre étreint avec force la ville de Paris en cette sinistre nuit de Février.
Les bâtiments,sentinelles de béton immobiles,dressent leurs grotesques stature,imposant leurs figures infâmes au plus infime être vivant qui puisse frôler de son pas les trottoirs abîmés.
Les étoiles scintillent tel une flamme céleste et la lune,plus éclatante que jamais,éclaire de ses rayons d’argents un bar abandonné. Le bâtiment,d’allure ancienne,semble halé de cette lueur nocturne et vindicative.
Des murmures incompréhensibles me parviennent de ce lieu pourtant fermé depuis une trentaine d’années. Des paroles incohérentes assenés les unes après les autres tel les balles d’un revolver. Des balles,oui c’est-ce à quoi me fait penser cet écho sourd et glaciale qui arrive jusqu’à mes oreilles indiscrètes. Je suis caché derrière un réverbère de métal,mes jambes flageolent…Comment de simples sons peuvent ils avoir un tel effet sur mon âme?
J’hésite,devrais je retourner sur mes pas et rentrer dans mon appartement de cent cinquante mètre carrés où m’attend la plus merveilleuse des « amies »? (Je me fais encore des illusions,elle ne m’aime pas,c’est un amour à sens unique…). Non,je vais rester encore un peu et,peut être,sortir de ma cachette.
Pourquoi suis-je ici? Ma sœur,celle qui a toujours été là pour moi depuis la mort « accidentelle » de nos parents,je dois la sauver. Mais de quoi? Quel idée stupide de rejoindre cette « assemblée » comme elle la surnommait!
Elle qui croyait pouvoir y trouver la véritable cause de cet « accident » entièrement fictif…Là voila sur le point d’être exécuté par ces « fanatiques ».
«La confrérie des âmes »,y entrer pour recevoir un pouvoir d’origine divine (ou démoniaque?) et se soumettre à leur système féodale (la guillotine n’étant mentionner qu’à la dernière page d’un « code » qui en compte plus de trois mille…),les règles sont simples…
Je ne voulais pas y croire. Pourtant,lorsque ce matin j’ai reçu une enveloppe cacheté dans laquelle se trouvait une lettre m’annonçant l’exécution prochaine de ma grande sœur,Clarissa Melcaf,j’eu cette sombre impression d’être absorbé par la gravité,comme après avoir ingéré une dose trop importante de cristal meth…
Le lieu,la date et l’heure,tout était indiqué sur un morceau de papier jauni(semblable à un parchemin d’époque),ils me conviaient à venir y assister… Ils m’invitaient à contempler la mise à mort de ma grande sœur comme s’il eut s’agit d’un vulgaire divertissement!
Sans doute étais ce pour me narguer…Ils m’ont précisés que la police ne tenterait rien contre eux… Je les ais pourtant appelés! Le commissaire en personne m’a dit de ne pas « jouer les héros » et de laisser ces « saints hommes » guillotinés Clarissa.
Je tremble de plus en plus,sans doute sous l’effet du froid. Non,ce n’est pas ça,je tremble de peur! Je décide,malgré la faiblesse qui prend petit à petit possession de tous mes membres et de tous mes muscles,de m’avancer jusqu’à l’entrée du bar. Une plaque de métal,inclinée au dessus de ma tête,indique « Chez Fred ». Je pousse la porte poussiéreuse,les gonds grincent mais les chuchotements ne s’arrêtent pas pour si peu. La salle est vide,des toiles d’araignées pendent à chaque recoins de la pièce,tout semble étrangement calme.
Face à moi,à quelques mètres,une petite porte de bois. Les bruits proviennent de là. Je m’arme de courage (arme bien inutile dans ma situation,je suis seul,ils sont probablement une centaine… ) et marche dans la direction des clameurs d’un pas mal assuré. Une fois arrivé devant tout ces êtres dénués de la moindre parcelle de raison,que vais-je faire? Je n’y avais pas penser,il est trop tard maintenant! Je veux sauver Clarissa,je dois la sauver! Je tourne la poignée de la porte et me retrouve au dessus d’un escaliers en colimaçons. Des torches accrochés aux murs fournissent l’unique éclairage de cet endroit lugubre. Une lumière orangé m’enveloppe à mesure que je descend les marches de pierres.
Me voila arrivé en bas. Devant moi,une foule d’homme et de femmes emmaillotés dans de longues capes noirs. Ils ne semblent pas me prêter la moindre attention. Ils savent que je ne peux empêcher cette exécution et,après tout,ils m’ont inviter à y assister!
Ces êtres déshumanisés prient,leurs psaumes résonnent tel une mélodie macabre au travers de toute la pièce… Quel langue intrigante! Ce n’est ni du latin,ni du Grec,ni une quelconque autre idiome que je connaisse…
Je devrais retrouver ma sœur et l’arracher aux griffes de ces monstres mais je reste hébété devant la solennité de ce rituel probablement ancestrale.
Une main se pose sur mon épaule,je sursaute,je ne m’attendais plus à ce que quelqu’un manifeste de l’intérêt à mon égard.
« -Ha,désolé de vous avoir effrayé Vincent. »
Quel voix,elle ressemble au rugissement d’un lion avec une intonation des plus hypocrites qui soit.
« -Comment connaissez vous mon nom?
-Votre sœur! Elle nous a tant parler de vous et puis,après tout vous êtes l’un des nôtres. »
Il me sourit… Quel horrible rictus!
Comment ose il insinuer que je puisse être l’un de leur partisans! J’ai envie de le frapper,de lui hurler une gerbe d’insultes les plus dégradantes qui puissent exister en ce bas monde mais je ne peux me le permettre,ils détiennent la vie de ma sœur entre leurs mains souillés.
Je me contente de lui rendre son sourire,me pinçant les lèvres pour ne pas le contrarier.
Un tintement se fait soudain entendre.
« Venez,l’exécution va commencer. »
Je n’ai d’autre choix que de suivre mon interlocuteur,un grand homme aux cheveux grisonnants.
Il m’emmène dans une autre pièce,une arène cette fois ci. En son centre,une longue plateforme rectangulaire haute d’environ un mètre et tout aussi large. Sur cette plateforme,une table de bois,la joue droite de ma sœur y est maintenue par l’énorme main d’un homme encagoulé.
Voila leur guillotine! Un bourreau,une table et une hache!
Les membres de la confrérie s’agglutinent autour de la condamnée.
« Sauve la! » Ma conscience me hurle de lui porter secours mais je n’arrive plus à bouger.
L’homme qui m’a adressé la parole s’avance,la gravité de son expression le démarquant du reste de la foule.
« Clarissa Melcaf,en vertu de nos lois,nous allons t’exécuter pour haute trahison,accepte tu ta sentence? »
Accepte elle sa sentence? Quel question stupide! Comment peut elle refuser alors que la hache est déjà prête à lui trancher la tête?
« Ayant été dans l’erreur,moi,Clarissa Melcaf,j’accepte mon châtiment et je lègue mes biens,mes restes et mon rang au sein de la confrérie à mon jeune frère,Vincent Melcaf ici présent. »
Que se passe il? Je n’y comprend plus rien! Je décide,dans un élan d’adrénaline,de loger mon poing droit sur le visage du bourreau. D’un seul coup,une quinzaine d’hommes se jette sur moi et me retiennent au sol.
Celui qui semble être le « maître de cérémonie » s’adresse à moi,le ton étrangement calme.
« Vincent Melcaf,tu ne le sais pas encore mais tu es un des élus. Vois tu,ce monde n’existe pour une seule et unique raison:s’autodétruire au détriment de notre èspéce . Nous,la confrérie des âmes,sommes là pour sauver l’humanité du néant vers lequel elle tend. Nous avons le pouvoir d’empêcher la fin tragique de notre plan d’existence mais pour cela il nous faut l’appuie des trois « consciences» d‘origines,les premiers esprit humains: Lucifer,Bélial et toi,Abaddon.
-Je ne veux pas vous croire! Dîtes moi la vérité! Pourquoi tuer ma sœur?
-La vérité,la voila,tu dois nous rejoindre et ta sœur nous a cacher ta réel nature c’est pour cela qu’elle doit mourir,d’ailleurs elle l’a choisit,nous ne lui avons pas imposer.
- Je n’ai pas envie de vous rejoindre! Je veux que vous nous laissiez partir!
-Ce n’est pas une question de choix,tu ne peux pas échapper à ton destin »
Un long silence s‘installe dans l‘arène,puis,la hache s’abat violemment sur la nuque de Clarissa. Son crâne roule sur le sol le sang jaillissant de sa jugulaire coupé en deux.
Qui suis-je réellement?
