Des mots

I
Un mot,un rêve,une vie qui glisse,
Sur un tableau,une feuille,un univers.
Les peines,les douleurs s’affaiblissent,
Jetées contre ce papier,support de l’éphémère.

Des lignes,un message en travers,
Des figures,des formes dénuées de sens,
D’un jet d’encre s’élancent,
Venant se poser sur ce miroir blanc.

Un charme,un envoûtement,
Des larmes,des sourires,des sentiments,
L’expression d’un désir,
Un amas de merveilles,âmes du plaisir.

II
Les mots s’écrivent sous la lumière,
La logique subtilement s’y perd,
Y trouvant une quelconque chimère.

Une esquisse inconnue,
Quelque part dans un coin de l’esprit,perdue,
Prend forme jaillissant de la plume,
Tel une flamme qui,de nulle part,s’allume.

Et voila que le néant devient le tout,
Que l’irréel s’ancre sous son joug,
En ce monde où rien n’est sans les mots,
En ce lieu où le réel sonne faux…

I
Un mot, un rêve, une vie qui glisse,
Sur un tableau, une feuille, un univers.
Les peines, les douleurs s’affaiblissent,
Jetées contre ce papier, support de l’éphémère.

Des lignes, un message en travers,
Des figures, des formes dénuées de sens,
D’un jet d’encre, qui s’élancent,
Venant se poser sur ce miroir blanc.

Un charme, un envoûtement,
Des larmes, des sourires, des sentiments,
L’expression d’un désir,
Un amas de merveilles, âmes du plaisir.

II
Les mots s’écrivent sous la lumière,
La logique subtilement s’y perd,
Y trouvant une quelconque chimère.

Une esquisse inconnu,
Quelque part dans un coin de l’esprit, perdu (perdue?),
Prend forme jaillissant de la plume,
Telle une flamme qui, de nulle part, s’allume.

Et voilà que le néant devient le tout,
Que l’irréel s’ancre sous son joug,
En ce monde où rien n’est sans les mots,
En ce lieu où le réel sonne faux…