Dérrière les portes

Ce poème est très personel puisqu'il décris en fait mon "ésprit" chaotique à souhait^^ Bon pas terriblement macabre mais fallait bien que je poste quelque part alors^^

I
Siffle la sombre mélancolie d’un rêve,
Tandis qu’à l’horizon le soleil se lève.
Chante la morne tristesse d’un univers,
Danse,silhouette gracile et solitaire.

II
Emmailloté dans la nuit,
Monde d’illusions au creux de l’âme enfoui,
Le calme du silence implose,
Devant ses grilles de fer,irrémédiablement closent.

Derrière ce métal glacé,à l’intérieur
Une beauté caché?Peut être une clameur,
Dont les paroles,pâles rumeurs,
S’éteignent en un murmure arrivées au dehors.

Une vibration,un écho,encore et encore,
Parcours cette infime parcelle d’obscurité,
Cet enfer merveilleusement irradié
Par une lumière inexistante.

Bercé par cette mélodie lancinante,
Le temps,envoûté,se fige dans l’air,
Et la sombre demeure des chimères,
Se mue en une funeste clairière.

III
Siffle toujours en son sein,
Cette voix au timbre divin.
Volent à jamais derrières ses portes,
Les myriades de songes en cohortes.