La descente de Dante

I
Les cloches de l’enfer tintent en mon esprit,
Elles m’appellent et m’exhortent à plonger au fond de leurs abîmes sans vie.
Je ne vois plus aucune lumière en ce ciel et la pluie,
S’abat sur tous ce qui fut jadis ma belle terre.

Les fantômes néfastes de l’oublie,
Me poussent à mourir avec eux dans leur sanctuaires,
Fait d’illusions volantes et de brouillard grisâtre.

Les enfers paradisiaques,mirages aux artifices peu glorieux,
Se dessinent comme le théâtre,
De mes rêves cauchemardesques les plus désastreux.

II
Une peur s’immisce tel un parasite en mon cœur,
Déposant en moi son poison,sa néfaste rancœur.
Je descends petit à petit les marches de pierres du pandémonium,
Rongé par la haine,qui prend possession de moi tel un dangereux opium.

Les mains de Lucifer enserrent déjà mes épaules,
Et je pleure,sans m’arrêter,tel le saule,
Qui se penche sur les eaux impures du styx.

Les yeux des démons mineurs sur moi se fixent,
Prêt à dévorer les regrets qui habitent mes pensées,
Tandis que la corde d’argent ne cesse de se consumée.

III
Tel Dante je m’enfonce dans les cercles infernaux,
Continuant d’avancer parmi les crânes et les os,
Des pauvres enfants de Dieu rongés par les maux
Du malin,dangereux tentateur.

J’entend enfin les chœurs,
Des légions démoniaques.
Je parvient à la fin de mon blasphème,mon dangereux périple
Et les incubes sont prêt à faire de moi leur disciple.