L'idée de faire ce petit récit m'est venu d'un coup. Bon, ben rien à dire de plus, à part que des fois ça peut paraitre un peu simple comme écriture car j'ai voulu le faire paraitre le plus possible comme conte pour enfants, ou récit pour enfants.1
La Mongolfiere
A 6 ans, Jinka aurait pu être un garçon tout à fait comme les autres. L'unique différence qui le démarquait des autres enfants de son âge était qu'il n'avait pas de parents. Il vivait dans un orphelinat en Russie. Sa vie lui était très agréable. Son meilleur ami s'appelait Sergueï, et tous deux étaient inséparables. Jamais il ne voulut quitter son orphelinat. Mais son avis changea le jour où il appri qu'on allait l'adopter. Une famille française, a priori. Sergueï lui en voulait beaucoup de ne pas avoir refusé de s'en aller, mais Jinka ne pouvait resister à l'envie brûlante d'avoir des parents. La séparation fut pénible, le jour où Jinka dut partir.
« Je t'enverrai des lettres tous les jours, dit-il.
- Moi je te téléphonerai, ça sera plus rapide, lui répondit son meilleur ami en riant. »
Après que les deux enfants se soient longuement serré l'un contre l'autre, Jinka et sa nouvelle famille quittèrent l'orphelinat en direction de l'aéroport.
À son arrivée en France, Jinka fut emerveillé par sa nouvelle maison. De type ancienne et très grande, il dut la visiter cinq fois pour s'y habituer. Le plaisir était tellement intense que les larmes lui en montèrent aux yeux. Une longue mais agréable adaptation s'imposait.
Au bout de quelques jours, les parents de Jinka décidèrent d'aller le présenter aux voisins, qui étaient de très bons amis. Etant de nature très timide, le petit Russe se cacha derrière son père. La famille voisine était très gentille.Les deux adultes avaient un enfant de 14 ans, Daniel.
Presque un an passa. Jinka était dans sa chambre avec sa mère. Il continuait d'apprendre le français. C'était plus facile qu'il ne le pensait. Vu son très jeune âge, il se familiarisait plus rapidement avec sa nouvelle langue. C'est alors que quelqu'un sonna à la porte. Le père descendit et ouvrit la porte.
« Tiens, bonjour Daniel, s'étonna t-il, comment vas-tu ?
- Je vais très bien, merci. Excusez-moi, mais, est-ce que Jinka est là ?
- Bien sûr, c'est à quel propos ?
- Est-ce que ça lui plairait de venir à la maison pour jouer un peu ?
- Quelle bonne idée ! Je te l'appelle de suite ! »
- Quelques minutes plus tard, Jinka et Daniel étaient dans la chambre de l'adolescent. Ils jouaient à la Playstation.
« C'est trop bien, ça ! S'emerveilla Jinka.
- Tu n'y avais jamais joué ? Demanda Daniel.
- Non.
- Et bien fais un voeu pour la première fois que tu y joues. »
Le regard de Daniel était plein de malice. Jinka, se demandant pourquoi, fit comme si de rien n'était.
« C'est nul les voeux, ça marche pas, lança t-il.
- Tiens, tiens, tu crois ça, peut-être ? Et comment peux-tu affirmer ça ?
- Je le sais, c'est tout.
- Et bien moi je paris que si tu en fais un tout de suite, il va s'exaucer.
- Je suis sur que non.
- Peut-être, mais ça ne te coûte rien d'essayer. »
Jinka hésita très longtemps. Il se mit à douter. Le regard de Daniel était determiné, à tel point que celui-ci en souriait.
« Bon. Je peux le faire à voix haute, ce voeu ?
- C'est même indispensable. »
Jinka ne mit pas longtemps à réfléchir, il sortit le grand jeu.
« Je veux que dans la seconde qui suit, il y ait une géante mongolfière qui apparaisse dans ton jardin.
- Ainsi soit-il. »
Daniel souriait toujours. Jinka se leva du fauteil dans lequel il était installé et parti regarder à la fenêtre. Il faillit s'évanouir en voyant le spectacle de la cour exterieure. Une gigantesque mongolfière peinte à sa couleur préférée l'attendait. Il sorti de la maison et monta dans son « cadeau ». Daniel le rejoingnit aussitôt.
« Que comptes-tu que l'on fasse avec cette mongolfière ? Demanda t-il.
- Je veux qu'on fasse le tour du monde, et que l'on découvre des endroits merveilleux inconnus des hommes.
- C'est parti ! »
Ainsi débuta la merveilleuse aventure de Jinka.